Café philo d’Apt

Café philo, restaurant-traiteur apt

 

Prochain rendez vous

le 27 janvier pour le thème

Est-il normal de vouloir s’affranchir de la norme ?

 

 

La notion de norme apparaît extrêmement vaste. Les lois, les coutumes, les modes sont des normes, mais de même le fil à plomb du maçon, la baguette du chef d’orchestre, ou encore les modèles qui me guident dans la vie, les buts que je poursuis, les bonnes résolutions que je me donne en début d’année …

Le premier défi d’une réflexion sur la norme serait de trouver l’unité de toutes ces réalités en une signification unique qui donnerait sa raison d’être au mot. Elle nous permettrait d’aborder de manière plus féconde la complexité de notre rapport à la norme.

La norme est-elle un instrument de pouvoir ? Une condition de la vie sociale ? Peut-on psychologiquement s’en passer ? Les normes ne seraient-elles pas faites pour qu’on s’en affranchisse ? À partir de quel moment est-on déviant ? Que penser des situations de conflit de normes comme dans la comparution en Tribunal correctionnel de donneurs d’asile aux exilés démunis ? Une société n’évolue-t-elle qu’en révoquant ses normes ?

De telles questions devraient contribuer à mettre en évidence la grande polyvalence, on pourrait même dire l’ambiguïté, de la notion de « norme ». C’est bien pourquoi on a pu la dériver en « normalité » dont l’usage très commun semble s’accommoder d’une équivocité sans pareille. N’est-il pas « normal » dans certains groupes sociaux d’adopter des comportements « hors normes » ?

On aimerait alors savoir si notre monde contemporain ne serait pas l’avènement d’un rapport inédit à la norme.

Finalement, que se joue-t-il entre nous, et en nous, par la présence de cette si singulière notion de norme ?

Pierre-Jean Dessertine

Rendez vous mensuel

Le dernier vendredi de chaque mois

Café Philo

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La Tour Phil’ho le temps d’une soirée ouvert à la discussion à l’ouverture de l’esprit. Comme toujours à la Tour avant tout une rencontre de personnes d’horizon et d’opinions différentes confrontant opposant, réfléchissant sur une pensée philosophique.

« Philosophie » d’après le site Larousse

  • Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l’homme dans l’univers, sur Dieu, sur l’histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique.

  • Système d’idées qui se propose de dégager les principes fondamentaux d’une discipline : Philosophie des sciences.

  • Enseignement donné dans les classes terminales des lycées et dans les universités sur ces problèmes.

  • Doctrine, système d’un philosophe, d’une école, d’une époque : La philosophie d’Aristote.

  • Manière de voir, de comprendre, d’interpréter le monde, les choses de la vie, qui guide le comportement : Chacun a sa philosophie.

  • Conception de quelque chose qui repose sur un ensemble de principes ; ces principes eux-mêmes : Une philosophie nouvelle du transport aérien.

  • Constance résignée devant les avatars de l’existence, sagesse acquise avec l’expérience des difficultés.

La philosophie paraissant souvent archaïque, difficile, est mise le temps d’une soirée à la disposition et à la portée de tout le monde

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La philosophie offrant la parole à tout le monde, il est donc intéressant de profiter de cet page pour donner la notre la mienne.

La société qui se cache derrière la Tour de l’Hô s’appelle Globe culture, à travers celle-ci et ce restaurant un peu isolé du reste de la ville, nous proposant un lieu de rencontre d’échange et de découverte, si une personne à su explique notre mode de pensée c’est Henri David Thoreau, à travers « Walden ou la vie dans les bois », est un visionnaire.

Au XIXème siècle il exprime déjà la prévision du drame que nous vivons aujourd’hui : mode, capitalisme, course au modernisme, progrès. Thoreau s’il écrit en réalité par son  au XIXème siècle nous offre une analyse très proche de ce que nous visons aujourd’hui.

Extrait de http://www.toupie.org/Biographies/Thoreau.htm

 

Henry David Thoreau

Essayiste américain

1817-1862

 

 

« Biographie de Henry David Thoreau

Né à Concord, dans le Massachusetts, aux Etats-Unis, Henry David Thoreau suit à partir de 1833 les cours à l’Université Harvard. En 1835, après ses études, exerce le métier d’instituteur à Canton puis de professeur à Concord avant de démissionner pour protester contre les châtiments corporels.

Henry David Thoreau fait la connaissance de Ralph Waldo Emerson qui devient son ami, l’initie au transcendantalisme et l’encourage à écrire. Thoreau suit alors le courant transcendantaliste d’Emerson, Margaret Fuller et Bronson Alcott selon lesquels l’état spirituel idéal transcende le physique et l’empirique, et il est possible d’atteindre cette idée par intuition personnelle et non par une doctrine religieuse.

Après avoir vécu trois ans chez William Emerson, frère de Waldo, à Staten Island, comme tuteur des enfants, Thoreau revient à Concord en 1844 et travaille à la fabrique de crayons de son père. Avec ses amis, il fabrique une cabane en bois sur les rives de l’étang de Walden, à moins de trois kilomètres de sa maison natale. Il va y vivre pendant deux ans en menant une expérience de grande simplicité de vie décrite dans « Walden ou la Vie dans les bois », ouvrage qui ne sera publié qu’en 1854.

Thoreau participe activement à la lutte contre les lois esclavagistes. Refusant de payer des impôts pour financer la guerre contre le Mexique, il est arrêté et emprisonné une nuit. De cette expérience il tirera son œuvre la plus célèbre, publiée en 1849, « Désobéissance civile », qui inspirera notamment Mahatma Gandhi, Léon Tolstoï et Martin Luther King. Il meurt de la tuberculose à l’âge de 44 ans.

Non conformiste, aspirant à une vie transcendantale dans la nature avec laquelle l’homme accorde sa conscience, Henry David Thoreau s’est bâti une éthique basée sur la pauvreté volontaire. Son œuvre a connu un regain de popularité à partir de mai 1968 et a influencé les mouvements environnementalistes ainsi que la contre-culture.

« Pas un instant, je ne saurais reconnaître pour mon gouvernement cette organisation politique qui est aussi le gouvernement de l’esclave. (…) Je pense qu’il n’est pas trop tôt pour les honnêtes gens de se soulever et de passer à la révolte. Ce devoir est d’autant plus impérieux que ce n’est pas notre pays qui est envahi, mais que c’est nous l’envahisseur. »